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Notre projet consiste à mettre en avant la bioluminescence de certains organismes en la transmettant par les gênes à d’autres organismes vivants. En effet, nous sommes inspirés des travaux sur la GFP (Green Fluorescent Protein) découverte en 1962 par le japonais Osamu Shimamura dans une espèce de méduse bien particulière, Aequorea victoria. Cette méduse a la particularité de briller. Nous avons vu en cours de SVT, qu’il est possible de transférer des gênes par le biais de la transgénèse (fait d'incorporer un ou plusieurs gènes dans le génome d'un organisme vivant. Ce transgène pourra être exprimé dans l'organisme transformé.). Nous avons donc eu l’idée pour notre projet science factor de produire des arbres bioluminescents afin de remplacer les lampadaires sur les routes ou dans les villes. Les couleurs pourront varier selon les implantations afin de prévenir par exemple de l’approche d’un carrefour. Il existe maintenant différentes variantes de la GFP qui ont été obtenues en modifiant celle-ci par ingénierie génétique. Il existe également d'autre protéines fluorescentes issues d'autres organismes que A. Victoria (EGFP : fluorescence verte (enhanced GFP) ;CFP : fluorescence cyan (bleu-vert), et son variant Cerulean ;EYFP : luorescence jaune (Y pour yellow), et ses variants Venus et Citrine ;EBFP : fluorescence bleue, et son variant l'Azurite)

90 millions C'est le nombre de luminaires urbains sont installés en Europe, dont 75 % ont plus de 25 ans. 4 milliards C'est le nombre de lampes d'éclairage public seraient actuellement en fonction dans le monde. En France, on compte environ : - 9,5 millions de points lumineux pour une consommation annuelle d'environ 5,6 TWh (soit 1 % de la production totale d'électricité) - Un temps moyen de fonctionnement d'environ 3 200 heures par an (- 24 % depuis 1990) - Un coût moyen de 24 euros par habitant en 2011. Les dépenses de l'éclairage urbain s'élèvent globalement à près de 2 milliards d'euros par an dont : 1 milliard d'euros consacré à la maintenance, 400 à 500 millions d'euros investis dans le renouvellement du parc et plus de 450 millions d'euros imputables à la consommation d'énergie. L’éclairage public constitue pour les communes, 23 % de la facture globale d’énergie et 38 % de la facture d’électricité. La consommation mondiale pour l'éclairage public et l'éclairage des bâtiments est de 2 700 TWh, émettant 1 150 millions de tonnes de CO2. En France, la consommation totale d'électricité liée à l'éclairage est de 56 TWh, émettant 5,6 tonnes de CO2 (Ademe – 2017)

Notre projet est innovant car il met en avant la transgenèse d’un organisme vivant (la protéine fluorescente)vers un autre organisme vivant (un arbre).Après sélection des cellules transformées (les protéines fluorescentes, ), il faut régénérer les nouvelles plantes transgéniques (les arbres ou buissons) . Les cellules transformées se développent d'abord en cals, larges amas de cellules indifférenciées. ... La régénération in vitro des cellules transformées est une étape difficile à maîtriser.